CLARTEREAL

Des idées pour une perspective sociétale meilleure ...


Pour une "politique d'urgence historique"

Nous en sommes là : "la grande finance internationale" contre "les sociétés civiles", guerre effective même si elle n'a pas été "déclarée". Les sociétés civiles sont à priori désarmées et la finance dotée "d'outils" sans précédent dans l'histoire humaine pour accentuer sa pression. C'est une situation "explosive" qu'il faut bien voir en face, avec une issue tous comptes faits très incertaine à très moyen terme.

Début 2012, la perduration de "l'état permanent de crise", dans lequel les nations européennes sont embourbées, accentue sans cesse l'urgence historique pour faire advenir, dans les années du quinquennat présidentiel en France, les "Etats-Unis d'Europe", solution claire pour tout le monde, même si des freins "fruits de l'histoire" sont à déverrouiller et si une telle avancée n'adviendra pas avant longtemps.

Il a été navrant de constater qu'aucun candidat aux présidentielles de 2012 en France n'a mis en avant les inexorables interactions fortes de la montée de l'Europe, interactions dominant la politique intérieure.

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Puh-1. Introduction

Il faut des idées pour un changement de la perspective politique, à un moment où la perspective historique très immédiate ("dans l'actuel (2012) quinquénat présidentiel en France") sera celle "d'une émergence de très profonds bouleversements sociétaux", très positifs ou (exclusif) très négatifs, avec "aucune raison technique" pour ne pas "aller vers du très positif".

Si les urgences liées aux pressions financières sur les nations sont dans tous les esprits, leur perspective historique est moins apparente. Il faut se projeter dans "l'histoire humaine", planétaire, car le problème intérieur que nous vivons est "d'origine extérieure", lié au paradigme financier ultralibéral. Nous sommes "planétairement au pied du mur", toutes les sociétés civiles de tous les pays sont concernées, avec en avant-plan celles des pays développés, les plus atteintes parce que les plus avancées, preuve du diagnostic qu'il faut faire. Sans avoir "cette vision là" nous serions tous condamnés à subir l'esclavage imposé par la finance internationale, avec aucun pouvoir politique pour nous y soustraire. La révolution, la vraie, très aléatoire, serait au bout.

Alors pourquoi "l'Histoire", avec "le grand H" ? Mais parce que depuis des millénaires "la richesse se développe en appauvrissant une partie de la société civile" et que c'est "cette tendance" qu'il faut "contrôler". Jusqu'ici, rien, aucune révolution, aucune démocratie, n'ont réussi à seulement "endiguer" cet héritage historique, le plus pernicieux que nous ayons. Pourquoi "espérer enfin" de très profonds progrès ? Parce que nous "avons une civilisation avec de la science et des techniques sans précédents dans notre histoire humaine" (il y aurait des trâces). Cette "civilisation" nous place à un tournant. Les crises très profondes que nous vivons démontrent que le virage "est pris", que nous "sommes dedans" (l'urgence est là). Le bilan des acquis dit aussi que "changer la perspective est possible" car "nous avons les outils pour le faire", sans casse si on agit rapidement.

Les politiques au pouvoir dans les cinq prochaines années devront inexorablement faire preuve de clairvoyance, changer les postures traditionnelles, et "oser inscrire leur nom dans la Grande Histoire". Le "challenge" est "binaire", tout ou rien, car les demi-mesures ne seront pas possibles.

Puh-2. Les freins géopolitiques

La voie politique à suivre doit "prendre de la hauteur" et ainsi permettre une vision claire "de poids géopolitiques très lourds" freinant la montée de L'Europe et par conséquent la politique des nations membres, surtout dans l'eurozone.

Dans la problématique planétaire des "endettements des nations", même les experts, au début réticents, reconnaissent aujourd'hui l'évidence d'une énorme responsabilité "uessaïenne". En face, l'Europe avance comme elle peut, en faiblesse seulement si elle demeure "sous la coupe de la finance uessaïenne" qui lui fait la guerre. Le minimum "politique" est de clairement dénoncer les causes du laminage en cours de toutes les sociétés civiles (aux USA c'est fait) et de clairement avancer des idées pour sortir de ce paradigme sociétalement nauséabond, sans nécessité d'entrer dans des idéologies révolutionnaires (voire pré-révolutionnaires).

L'Europe, pour nous européens, c'est la très grande affaire des cinq prochaines années, affaire qui domine déjà ce qui est politiquement possible. Si, partout dans le monde politique européen, on veut bien un peu lever la tête en cessant de contempler les derniers résultats des sondages, l'Europe apparaît comme une puissance économique aussi puissante que les USA et macroscopiquement en bien meilleure santé financière.

Il nous reste à faire ce que tout le monde réclame : "une véritable union". Alors qui freine ?

Il devient nécessaire de bien "dire" les véritables opposés à une Europe forte à la hauteur de ses acquis culturels et humanistes. On trouvera de l'idéologie ultralibérale, parfois sous-jacente donc plus perfide, aussi, au delà des acharnés d'un carriérisme politique intérieur menacé par la montée de l'Europe, on trouvera quelques grands lobbies internationaux, on trouvera encore "les Britanniques" (ça tout le monde le sait) (s'ils veulent sortir bon vent mais ce serait tellement mieux "avec eux" dans la zone euro)

Enfin, au delà de tous ces aspects tous comptes faits "bien apparents", il y a un frein "majeur", plus difficile à dire, voire à faire sortir du déni, ce frein c'est "le nationalisme". Il ne s'agit pas nécessairement du "nationalisme d'extrême droite", mais d'un nationalisme plus "banal", frein quasi-bloquant car rendant impossible "la simple conception de l'Europe à construire", impossible conception car impliquant un destin terminal pour les Grandes Nations, qui vont devoir accepter de se fondre dans une "Grande Nation Européenne". La section principale "Notre avenir d'européens" (voir la fin du menu des sections principales) contient des développements plus étendus concernant ce point, d'une extrême importance.

Puh-3. L'usine à fabriquer des pauvres

Certes, l'enrichissement s'est toujours pratiqué au détriment des uns ou des autres, avec de la pauvreté créée, mais la dérive actuelle est "quasi-industrielle", la société ultralibérale, mondialisée ou pas, est une "usine à fabriquer des pauvres". C'est déjà très évident si on regarde l'état des lieux un peu partout sur la planète (avec un regard tout particulier sur les USA, champions en la matière, inventeurs et promoteurs de l'idéologie).

Avec l'évaluation des "besoins minimaux" (voir Le concept des "besoins minimaux" (BMx) d'une société civile) comme base d'un diagnostic sociétal global, c'est encore plus criant car nous "voyons clairement" où sont les insuffisances de ressources. Nous vivons sur "la lancée" d'usages millénaires de barbarie directe et indirecte et trop de gens n'osent même pas penser qu'il pourrait en être autrement. L'urgence à le faire vient du très grand danger provenant des technologies, avec bien sûr des catastrophes collectives (Fukushima n'est-ce pas), mais, peut-être plus dangereux encore, il y a le verrouillage possible de la société civile dans la pérennisation des dérives paroxistiques dues à l'acccélération que permettent les technologies, avec la mise en place "verrouillée" de deux castes, d'une part les très riches ayant accès à tous les progrès, d'autre part "les autres" définitivement "hors compétition" et peut-être rendus hors d'état de se révolter.

Avec la parution du livre de Jean Ziegler "Destruction massive : Gépolitique de la faim" (Seuil) l'accent est mis sur "pire encore", avec des pauvres en deça des ressources de survie, disparaissant par dizaines de millions chaque année. Devant l'ensemble "écrasant" des motifs pour bouger, comment peut-on reculer devant l'urgence à entrer dans les réformes nécessaires du "paradigme financier", avec un double réalisme, d'une part celui lié aux motifs invoqués ici, d'autre part celui lié "aux pouvoirs", ces derniers restant jusqu'ici les maîtres du jeu, impavides devant les dénonciations généralisées qui sont faites un peu partout sur la planète.

Faudra-t-il aller vers ce que certains appellent l'insurrection des consciences" ? Silencieusement le plus souvent, les prises de consciences sont faites. Il y a un avertissement à donner aux impavides du statu-quo, voire de l'accélération des effets "anti-sociétaux", la véritable insurrection semble inexorable.

L'urgence historique est dans l'arrêt de "l'usine à fabriquer des pauvres", sinon nous irons au bout la destruction des sociétés civiles développées, en une régression implacable créant d'immenses ghettos.

Puh-4. "La grande régression" et les remèdes

Le texte de présentation du livre de Jacques Généreux "La Grande Régression" (Editions "Seuil") est tout à fait admirable et mérité d'être cité ici :

"Durant les vingt premières années de ma vie, j'ai grandi dans un monde où le destin des enfants semblait naturellement devoir être plus heureux que celui de leurs parents ; au cours des trente suivantes, j'ai vu mourir la promesse d'un monde meilleur. En une génération, la quasi-certitude d'un progrès s'est peu à peu effacée devant l'évidence d'une régression sociale, écologique, morale et politique, la "Grande Régression" qu'il est temps de nommer et de se représenter pour pouvoir la combattre. Car la première force des malades et des prédateurs qui orchestrent cette tragédie est leur capacité à présenter celle-ci ci comme le nouveau visage du progrès. Et leur première alliée, c'est la perméabilité des esprits stressés. A l'âge de la démocratie d'opinion, les réactionnaires ne peuvent se contenter de le démolir l'acquis des luttes passées en faveur d'une vie meilleure pour tous ; il leur faut aussi anesthésier les résistances, susciter l'adhésion ou la résignation de leurs victimes ; ils doivent remporter une bataille culturelle dont l'enjeu est de nous faire aimer la décadence (...). En dépit des apparences et de son titre, ce livre n'est pas pessimiste Il dit au fond que la voie du progrès humain est connue et possible. Il annonce que nous sommes allés à peu près au bout de toutes les impasses des temps modernes. Tant et si bien qu'au bout de la Grande Régression où nous voilà bientôt rendus, l'humanité devra bien, d'une manière ou d'une autre, prendre un autre chemin. La seule question est de savoir s'il nous faudra pour cela endurer la régression jusqu'à l'effondrement, ou si une nouvelle majorité authentiquement progressiste pourra engager une Grande Transformation démocratique : celle qui nous sortira de la dissociété de marché pour nous emmener vers la société du progrès humain."

Ce texte définit parfaitement "La Grande Perspective Historique". Cependant, si le diagnostic est clair, il n'y pas d'idée vraiment forte pour une issue, seulement quelques slogans politiques forts, certes interpellants.

Selon le texte ci-dessus, il faudrait "une nouvelle majorité authentiquement progressiste" et "engager une Grande Transformation démocratique". Comment atteindre ces deux objectifs, comment le faire "dans l'urgence nécessaire", alors que l'électorat est "déjà dans le diagnostic", c'est-à-dire que les acteurs de "la grande régression" ont presque gagné, en tous cas gagné "la partie politique" en obligeant les Etats à courir comme des perdus après de l'argent tout en détruisant les société civiles ?

On est encore "en dehors du véritable affrontement qui s'impose", celui devant lequel nous met en permanence le monde financier, toujours sorti inchangé des grandes révolutions. Ce monde vivait complètement coupé des réalités sociétales. Ce monde vit toujours à part, mais il ne peut plus prétendre ignorer l'ampleur des dégats sociétaux consécutifs aux délires actuels, dégats qui cessent d'être collatéraux, si tant est qu'il soit tolérable d'utiliser cette manière de dire. Ce monde sait aussi aujourd'hui que de très puissants mouvements d'opinions ont été à même de mettre à bas des situations très puissamment assises.

La "faille est là", d'une part faire appel à une conscience humaniste qui ne peut pas être complètement inexistante, d'autre part renforcer le "poids historique considérable" des récents "déboulonnages" (ce n'est pas terminé), et enfin mettre en avant la facilité à sortir d'une manière de s'enrichir qui fabrique inexorablement des pauvres. Il s'agit de "rien de plus" et ce n'est pas si compliqué.

Il faut, en dehors le plus possible de tout affrontement, des propositions "politiques" claires et précises, à minima c'est-à-dire en faveur des BMx stabilisés, propositions à peine négociables.

Si cette manière de voir devait être refusée, il resterait à vivre un affrontement qui pourrait faire "des grandes premières historiques en séries", peut-être plus brutales que celles qui se déroulent en ce moment un peut partout sur la planète.

Puh-5. D'immenses bienfaits au bout de si peu de choses à faire

En définitive, pour stabiliser les ressources au niveau requis par les BMx, si on regarde le fonctionnement actuel de nos institutions financières, la pas à franchir est tout à fait petit pour la finance, mais immense pour les sociétés civiles. Un refus de franchir ce pas serait pour la finance équivalent à une "véritable déclaration de guerre aux sociétés civiles".

Puh-6. Grandes lignes d'une politique d'urgence historique

Une esquisse des grandes lignes d'une "politique d'urgence historique" peut-être dite ici, seulement à titre indicatif, mais mettant en avant des points nécessaires, souvent déjà beaucoup évoqués.

Il faut accélérer la montée de l'UE vers plus de cohérence, (pour nous Francais sortir du franco-français), en mettant de côté ce qui pourrait monter de "nationalisme pour le nationalisme" c'est-à-dire "avec rien à gagner". L'UE est "le sens de l'histoire" et en sortir (ou même le regretter) n'est que contre-productif. Il faut, "au passage", faire sortir les Britanniques de leur attitude "sournoisement freinante", les vouloir "absolument européens", c'est-à-dire, étant donné leur stature financière et économique, "dans la zone euro". Ce combat politique est majeur, le poids des Britanniques est trop grand, sauf à les voir sortir de l'UE, ce qui paraît tellement invraisemblable. Pour les Britanniques aussi, l'histoire est en marche et il doivent enfin devenir "européens d'abord".

Avec toutes les précautions nécessaires, l'urgence impliquera de prendre du recul par rapport à la "Grande Amérique". Il faut sortir définitivement de l'idée que viennent nécessairement de là "la bonne parole et les bons exemples". L'état de la société civile uessaïenne est catastrophique, consécutivement à des effets internes massivement destructeurs d'application sans freins de l'idéologie néolibérale.

En opposition au point précédent, il faudra défendre becs et ongles la préservations maximale des structures de la société civile française, numéro 1 d'un classement international depuis des années (l'ensemble des points proposés dans le site "clartereal" est une aide pour aller dans ce sens, voire exporter le modèle).

Il n'y a aucun moyen d'échapper à une dérive à court terme vers "plus d'austérité", mais, dans un consensus européen à rechercher, il faut promouvoir les moyens de sortir de cette nécessité d'une part et "de l'austérité tout court" d'autre part.

En accord avec ce qui a été dit ailleurs et en "support du point précédent", les BMx doivent devenir l'outil d'évaluation de la santé "sociétale", avec la connaissance des écarts entre les ressources et les besoins comme outil politique de diagnostic, et en aval comme outil politique décisionnel dans les divers compartiments de la vie sociétale. Les décisions politiques sont alors "plus saines" car sans la nécessité de les "enrober dans une idéologie", droite, gauche ou autre. La vie politique devient plus sereine. En s'appuyant sur les BMx, la politique perd beaucuop de son "poids émotionnel", l'économie sociétale, dans tous les problèmes actuels, mettant en avant des nécessités qui transcendent tous les courants politiques.

Globalement, il s'agit bien de sortir de l'ultralibéralisme, en conservant un libéralisme dépouillé le plus possible de ce qui "oppose les nations", actuellement trop vitalement accrochées à des équilibres commerciaux ingérables mondialement, avec tous les conflits plus ou moins aigus qui en résultent, pour certains fortement ancrés dans des héritages historiques très lourds mais susceptibles de détentes favorables à des apaisements.

Il s'agit de mettre les nations "en dehors de toute possibilité de faillite" (puisque "la faillite ne les fait pas disparaître"), sous réserve d'une surveillance draconienne des budgets des Etats, surveillance possible avec la référence aux BMx, dont les "normes" devraient pouvoir être établies assez facilement, si on sort de tractations de freinage aux visées conservatives du statu quo.

Puh-7. Donner à la BCE un statut de "prêteur en dernier ressort"

Ce point est mis à part pour en renforcer l'importance.

Dans les énormes tensions qui existent à propos de l'eurozone et de la monnaie unique, l'absence de statut de "prêteur en dernier ressort" de la BCE est "le point noir", évoqué constamment par experts et commentateurs.

Il est clair qu'une Banque Centrale souffre d'une lacune financièrement très grave quand elle ne dispose pas d'un tel statut. On est en droit (voire en devoir) de s'interroger sur les raisons "historiques" qui ont amené les techniciens fondateurs des structures de la BCE à la priver de ce statut.

De plus, le traité de Lisbonne pérennise (renforce ?) cette spécificité.

Il y a certes des problèmes structurels liés à une UE insuffisamment fédérée. Si les deux points sont indissolublement liés il faut alors avancer sur les deux à la fois. Si les Allemands semblent bloqués, avec la réaffirmation constante de l'indépendance de la BCE (d'une BCE boiteuse mais tout de même nécessairement "à l'écoute des recommandations"), Ils sont de toute évidence les plus en pointe "pour des avancées vers plus de fédéralisme", avec en arrière plan la structure très favorable de la "nation allemande".

Nous le voyons partout sur la planète, des pays beaucoup plus endettés que le sont les plus endettées des nations de l'eurozone s'en sortent sans crise "monétaire" parce qu'ils disposent de Banques Centrales ayant "des statuts complets" (on doit citer là le Japon).

Au delà de tout ce qui peut être dit sur les nécessités de réguler les endettements, nous vivons une "crise structurelle profonde liée aux statuts défectueux de la BCE".

Il y a urgence à "mettre en avant l'urgence" des modifications nécessaires, avec à devoir engager toutes les actions politiques "fortes" pour faire avancer ce dossier.

Puh-8. Promouvoir clairement "une société basée sur des services"

Les "besoins minimaux" de la société civile sont nécessairement satisfaits par "des structures de services". Il s'agit bien de sortir enfin de "l'Etat épouvantail" tel que l'ultralibéralisme l'a fait depuis des décennies, sans pour autant impliquer l'Etat partout. Simplement, la mission sociétale (le "service rendu") de toute activité économique est dominante, qu'elle soit "de production industrielle" ou plus usuellement déjà admise comme "de service".

Cette "objectif simple" est "le point de mire" à ne pas perdre de vue, car bien sûr nous en sommes très loin, et il est à lui seul suffisant pour constituer un "Objectif Sociétal" avec les majuscules, en d'autres termes un "Projet de Société", avec aussi les majuscules.

Puh-9. Sauver "les valeurs humanistes françaises"

Trop de commentaires font état du "pessimisme français". Nous sommes seulement collectivement à même de percevoir tout ce qu'il y a de "dangereux" dans les dérives ultralibérales, pourtant acceptées à peu près partout. Nous voyons mieux que d'autres, peut-être parce nous sommes plus libres de penser, tout ce que les discours de la doctrine ultralibérale contiennent d'artificiel, et il en va de même pour le contenu banal du discours politique.

Notre "réticence collective" à écouter "les sirènes ultralibérales" (et "les sirènes politiques") est le signe d'une maturité sociétale concernant toutes les couches de la société.

D'une certaine manière, les difficultés financières que nous connaissons et les solutions qui nous sont imposées sont à même de mettre à bas l'ultime rempart "humaniste" que constitue la société civile française avant une victoire totale de l'ultralibéralisme, victoire nécessairement suivie, dans des délais difficiles à prévoir (peut-être courts), de désordres sociétaux graves.

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Se libérer de toute idéologie et voir poindre des solutions pragmatiques

Restaurer le sens de mots, tellement galvaudés dans des discours et des écrits liés à des idéologies et/ou à des postures, avec ensuite tant d'espoirs déçus.

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